Le
cas de Christian: «Je n’ai ni bras ni jambes mais je vis comme vous»
Tant
que l’on vit, on ne cessera pas de voir et/ou d’entendre des choses, des
créatures, des événements … qui nous font voir ce bas-monde autrement. J’ai vu
plusieurs cas d’infirmités dont les victimes ont refusé de se soumettre à la
fatalité et d’être des fardeaux pour leurs familles et leurs sociétés. Ils ont
plutôt démontré par la force de la volonté que l’être humain -quelles que soient
les conditions de son existence- est capable de faire «Quelque chose» pour se
rendre utile et se distinguer au lieu de devenir une charge morale ou physique
pour les autres. J’ai particulièrement été touché par trois cas de ce genre de
personnes:
1-
Le cas de Jessica cette jeune américaine née sans bras (voir le récit).
2-
Le cas de Nick qui est né sans bras ni jambes (voir le récit).
3-
Le cas de Khaldun qu’un accident a transformé en un corps inanimé étendu sur un
lit et relié à un appareil de respiration assistée (voir le récit).
Je
pensais qu’après ces trois cas, je ne trouverai plus un autre cas qui mérite d’être
mentionné; mais hier (samedi 6 septembre 2014) de retour de la mosquée après la
prière d’Ichâ (la dernière prière obligatoire du jour), j’ai voulu capter la
télévision Bonferey pour les informations de 21h mais je suis tombé sur la
télévision Tal qui diffusait un documentaire intitulé: «Je n’ai ni bras ni
jambes mais je vis comme vous». Puisque j’ai raté le début du documentaire, j’ai
tout de suite tapé le titre dans le moteur de recherche Google. J’ai pu ainsi télécharger
le même documentaire et lire plusieurs articles relatifs à Christian.
Le
récit de Christian Homme Tronc sans bras ni jambes mais qui vit comme les
autres, nous interpelle en général et la jeunesse en particulier. Je dirai que
Christian a réussi là où ont échoué beaucoup de jeunes qui jouissent de leurs
membres. Combien sont-ils aujourd’hui ce genre de jeunes qui ont adopté la «Théorie
de la victimisation qui consiste à se voir toujours victime de quelque chose
(les parents, l’école, l’Etat, la société…) au lieu de fournir l’effort
nécessaire pour changer positivement les choses en leur faveur?
Ainsi,
«Au lieu de maudire l’obscurité, il faut plutôt allumer une bougie» comme le
dit un proverbe.
Cheikh
Boureima Abdou Daouda
Niamey,
le 7 septembre 2014.