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20131230

A 12 ans, Nikos s'apprête à lancer un Facebook grec

A 12 ans, Nikos s'apprête à lancer un Facebook grec

Un petit génie de l’informatique, suivi par Google, a créé une version hellène du réseau social.


L'ambition et les projets du garçon ont séduit le géant du web. (dr)
Nikos Adam n’a beau avoir que 12 ans, il a du talent à revendre. Ce jeune prodige est en effet sur le point de lancer un réseau social inspiré de celui de Mark Zuckerberg. «Tout comme Facebook, les amis seront connectés comme les maillons d’une chaîne. Mais en plus des «J’aime», j’ai ajouté des «Je n’aime pas» et il y aura une meilleure qualité d’image et de son dans les appels vidéo», a expliqué le garçon au «Figaro» à propos de son projet. Baptisé «Tech is Social», le service doit ouvrir le 1er janvier 2014.
Repéré en septembre dernier par le géant du web Google à la Foire internationale des industriels de Thessalonique, Nikos a d’ailleurs fait partie, deux mois plus tard, des invités d’honneur du festival des programmeurs de Google, aux côtés des fameuses lunettes connectées Google Glass.
Autodidacte, Nikos Adam n’en est pas à sa première création. Il avait déjà mis en ligne «Tech is a Game», un site sur lequel les jeunes de son âge peuvent jouer à l’abri des hackers. A l’âge de 9 ans, il avait également développé Minecraft Server Platform, afin de faciliter l’accès des internautes au célèbre jeu de construction, ainsi que DTD, un logiciel contre les pirates.
NOTRE COMMENTAIRE
En publiant de telles informations concernant des jeunes qui marquent l’Histoire dès leur bas âge, Dieu Seul sait ce que je ressens à la fois comme joie et remords
- joie de connaître qu’il y a des jeunes pareils, capables de «faire quelque chose» de positif pour les autres, des jeunes capables de réfléchir et de chercher à apporter leur contribution dans l’amélioration des conditions de cette Humanité tant meurtrie;
- mais dans le même temps, une telle information m’emplit de remords envers la majorité écrasante des jeunes qui n’ont pas d’objectifs dans la vie et qui ne savent même pas pourquoi ils sont sur terre, pourquoi ils étudient et vers quoi ils tendent finalement. N’est-il pas temps de repenser notre système d’éducation pour que nous donnions espoir aux enfants, aux jeunes voire aux adultes, pour qu’ils aient le goût et la passion de se distinguer?  Qu’est-ce qui anime l’esprit des jeunes aujourd’hui de 12 à 42 ans? Et si après 42 ans, on n’a pas d’idéal ni d’orientation et encore moins d’objectifs dans la vie, quand est-ce qu’on en aura?
Cheikh Boureima Abdou Daouda

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